Apparu sous la Renaissance italienne, en complément des piliers, le travail aux longues rênes fut codifié au XVIIIème siècle par Federico Mazzucchelli.
L’emploi de celui-ci permettait de rassembler les chevaux afin que l’écuyer puisse disposer d’une monture parfaitement mobile lors des batailles. L’apprentissage du rassembler n’était pas chose facile et comportait des risques pour le dresseur. Il était alors plus aisé de recourir aux longues rênes pour y parvenir.
Aujourd’hui les longues rênes sont beaucoup plus employées pour leurs bénéfices. Elles servent au débourrage du jeune cheval ainsi qu’à l’initiation en attelage et au débardage, dans son éducation élémentaire. Dans le travail secondaire, on les adopte pour apprendre au cheval à se déplacer latéralement, aborder les différents profils d’obstacles, mobiles et fixes. Elles permettent aussi de travailler les chevaux rétifs et difficiles à la monte. Dans un travail supérieur on s’en sert principalement pour rassembler la monture en vue de débuter le piaffer, passage… améliorer les aires de haute école et l’initier aux sauts d’école.
La difficulté de l'emploi des longues rênes réside dans la manipulation des guides (moyen pour diriger). Plusieurs étapes d’apprentissage doivent être franchies avant que leur plein emploi soit toléré par le cheval. Une mauvaise coordination peut engendrer des difficultés allant même vers l’accident.
Les longues rênes restent un moyen pour aider le dresseur à travailler un cheval dans son éducation qui peut être difficile et minutieuse.
Comprendre leur fonctionnement n’est pas souvent choses facile et anodine. Cela demande de la pratique et de l'expérience afin de garantir un résultat optimum.
Tous les chevaux peuvent être travaillés aux longues rênes, mais cela implique de la méthode et de la patience.
