Jean Ludo Pausé
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CSO (Concours de Saut d'Obstacles)

L’un des sports équestres les plus pratiqués et les plus médiatisés, le CSO est la discipline favorite des cavaliers.

Vers la fin du XIXème siècle, les chasses à courre à travers des champs clôturés étaient nombreuses, tant en Grande-Bretagne que sur le continent. Les courses d'obstacles et les concours hippiques devinrent de plus en plus populaires. La première compétition de saut d'obstacles eut lieu en Irlande en 1865. En France, il fallut attendre 1870 pour voir apparaître les premières épreuves de saut d’obstacles. Les premiers parcours étaient composés d'éléments à franchir le plus rapidement possible : barres, rivières et d'obstacles de terres. L'épreuve figura pour la première fois aux Jeux Olympiques de Paris en 1900.
Federico Caprilli, cavalier italien, né en 1868 à Livourne, décédé en 1907 à Pignerol après que son cheval eut glissé et chuté sur un terrain verglacé, révolutionna le saut d'obstacles à travers une posture mieux adaptée à la pratique de celui-ci. Il inventa la position dite « en équilibre » qui permet de passer un obstacle avec un impact minimal sur le mouvement du cheval. 
Par la suite, le colonel Pierre Jules Danloux, cavalier Français né 1878 et mort en 1965, aidé de l’officier italien Alvisi, revoit, corrige et approfondit la méthode de la position à l’obstacle qui avait été mise au point par le capitaine Frederico Caprilli.
Le principe de la monte en suspension, buste fléchi vers l’avant, avait déjà contribué à soulager le dos du cheval pendant le saut, mais la position du cavalier à l’obstacle restait un peu raide. Le colonel Danloux parvint à résoudre ce problème en insistant sur la souplesse des articulations (théorie du Z) qui permet aux cavaliers d’amortir beaucoup plus en douceur les principales phases du saut. Celui-ci voulait que le cheval garde la liberté de son encolure et que son cavalier, en adoptant une position en équilibre, ménage la bouche et le dos de sa monture.
Pour faciliter cette position et renforcer la stabilité du cavalier, toujours en collaboration avec Alvisi, il met au point une selle d’un nouveau genre nommée « selle Danloux », avec des taquets plus prononcés et un siège plus creux. 
Ces deux écuyers ont révolutionné le fonctionnement du cavalier à l’hippique. Considéré comme le père de la monte moderne à l'obstacle, le colonel Danloux disait : « le culte de la tradition n'exclut pas l'amour du progrès ».
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